Notre match de 1/32ème de finale contre Vitrolles a commencé par un rebondissement classique pendant l’hiver : l’un de nos joueurs, Fabien, a été frappé par un virus dans la nuit et n’a pas pu pas jouer ! Heureusement, un Forgues peut en cacher une autre, et Valérie a accepté de remplacer son frère « poste pour poste ».
Vitrolles, qui avait éliminé notre équipe la saison dernière, joue quasiment toujours avec les 4 mêmes mousquetaires : 2 candidats-maîtres, certainement sous-évalués, et 2 jeunes espoirs, très dangereux eux-aussi. Si sur le papier l’avantage était Aixois du point de vue de l’élo, nous étions certain que ce match n’allait pas être une formalité !
Au 1er échiquier, j’ai volontairement amené la partie dans une position inconnue de la théorie, car je sais que mon adversaire est un expert dans ce domaine. Il a probablement dépensé trop de temps pour jouer ses 10 premiers coups et cette mauvaise gestion ne lui a pas permis d’exploiter les grosses imprécisions que j’ai commises par la suite dans une position pourtant écrasante. Résultat : 0-1 et le « joker » : un match nul suffisait alors pour se qualifier.
Quelques minutes plus tôt, Pavel venait de signer la nulle après être passé proche de la correctionnelle. Son adversaire a joué une variante très intéressante impliquant un sacrifice de qualité, et notre MI ne doit son salut qu’à la complexité de la position : l’ordinateur confirme que Pavel était perdant, mais rien n’était vraiment simple pour un humain!
Les 2 dernières parties se sont soldées par la nulle au même moment : au 3ème, rien ne pouvait arriver à Camille dans une finale de tours complètement égale – après avoir longtemps eu l’avantage - et l’adversaire de Valérie n’a pas souhaité continuer plus longtemps malgré son avantage (il faut dire que leur partie de manœuvres et sans le moindre échange semblait sans fin !).
Voilà l’Echiquier du Roy René qualifié pour les 1/16ème de finale en ayant passé sur le plus petit des scores l’obstacle de l’équipe Vitrollaise qui s’est comme prévu avérée très dangereuse !
La suite au mois de mars !...
L. Guidarelli »
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